La slow logistique : une nouvelle voie pour un transport plus responsable
À l’heure où la livraison ultra-rapide devient la norme, une nouvelle approche émerge : la slow logistique. Popularisée par le groupe Skipper, elle propose un modèle logistique plus réfléchi, plus durable… et plus humain.
Pourquoi ralentir ?
La logistique rapide engendre une forte empreinte carbone : trajets à vide, surconsommation d’emballages, livraisons fractionnées, etc. Pourtant, 78 % des consommateurs accepteraient d’attendre quelques jours de plus pour une livraison moins polluante (étude Skipper)
Les 4 piliers de la slow logistique :
- Moins d’emballages : privilégier les matériaux recyclés, optimiser les volumes.
- Livraisons consolidées : planifier et grouper les commandes pour limiter les trajets.
- Modes de transport bas carbone : biocarburants, véhicules électriques, rail, vélo-cargo…
- Bien-être des équipes : améliorer les conditions de travail dans l’entrepôt et sur la route.
Des résultats concrets :
- Spit : réduction de 52 % des émissions CO₂ grâce aux livraisons hebdomadaires.
- L’Occitane : –90 % d’émissions via une navette biocarburant.
- Cookut : emballage palette réduit de 208 g à 45 g.
Une logistique plus durable, c’est possible.
La slow logistique ne signifie pas ralentir l’efficacité, mais réinventer nos priorités : livrer mieux, au bon rythme, avec moins d’impact. C’est une démarche à la fois écologique, économique et sociale — une vraie réponse aux enjeux actuels de la supply chain.
Sources principales : Groupe Skipper, The Shift Project, Green Logistics Expo, SupplyChainVillage.